
AMÉRIQUES, MEXIQUE
En voyage au Mexique, une activité de choix est de visiter les ruines des temples mayas et en apprendre ainsi sur les cultures fascinantes et mystérieuses qui ont précédé les cultures contemporaines.
Au cours de mon voyage au Mexique, j’ai eu l’occasion de visiter les ruines de Tulum, qui ont la particularité d’être situées au bord de la mer. On découvre aujourd’hui les ruines de Coba, qui cachent également de belles surprises, entre pyramides et cénotes ! Toutes les infos pour s’y rendre et les visiter sont en fin d’article.

Explorer les ruines de Coba
L’histoire des ruines de Coba
Les ruines se situent à une centaine de kilomètres de Playa del Carmen et à moins de 50 kilomètres de Tulum. La cité de Coba est une ancienne cité maya de grande envergure. Elle aurait accueilli plusieurs dizaines de milliers de personnes à son apogée. Elle aurait persisté pendant de nombreux siècles, en dépit de sa rivalité avec Chichen Itza.
Depuis les années 70, l’Institut national d’anthropologie et d’histoire mexicain (INAH) restaure le site et le développe pour en faciliter l’accès et la visite. Aujourd’hui, la restauration des ruines de Coba en est encore à ses débuts. De nombreuses parties du site sont encore inaccessibles au public.
Guide des ruines de Coba

Les ruines de Coba n’ont pas l’attrait de l’extraordinaire Chichen Itza et sont moins populaires. Mais j’ai beaucoup aimé cette visite pour différentes raisons. Pour commencer, il s’agit d’un site très étendu et situé au milieu de la jungle. Le meilleur moyen de le visiter est donc de louer un vélo et profiter de la balade à l’ombre des arbres.
On croise bien sûr d’autres touristes, mais l’étendue du site et sa popularité encore raisonnable permettent de profiter sans être trop entouré. Les ruines de Coba ont un charme sauvage, et donnent l’impression d’être un explorateur dans la jungle.

Malgré l’étendue du site, la visite n’est pas très compliquée. Au détour du chemin, on tombe souvent sur des stèles gravées, seules ou au milieu de ruines. Ces stèles représentent toutes sortes de scènes et de divinités, et des panneaux informatifs permettent de mieux visualiser le dessin. Sinon, les stèles sont tellement abîmées par le temps qu’il est difficile de déchiffrer quelque chose soi-même.

Dès l’entrée du site, on peut observer un grand bâtiment, la Iglesia, ainsi qu’un terrain de jeu de balle, Juego de Pelota. Si vous avez vu le classique « Sur la route d’El Dorado », ce terrain de jeu vous rappellera quelque chose ! Plus à l’écart du site, après une belle balade à vélo, on accède au groupe Macanxoc. Moins fréquenté, ce site donne encore davantage l’impression d’être un explorateur découvrant des ruines disparues.

Une structure en très bon état parce que récemment restaurée se trouve à la croisée des chemins, Xaibé. Selon les archéologues, cette structure n’aurait pas d’autre fonction que de marquer le carrefour, l’intérieur n’est pas accessible.

Un autre avantage des ruines de Coba par rapport à ses consœurs est la possibilité de pouvoir gravir la pyramide la plus impressionnante du site, Nohoc Mul. On ne peut plus grimper au sommet des pyramides dans la majorité des sites au Mexique. C’est parfaitement compréhensible quand on connaît l’âge et la richesse historique de ces monuments.
Mais à Coba, il est encore possible de gravir la pyramide et se croire à El Dorado (sans l’or). On ne peut qu’espérer que ce soit grâce à l’état de conservation encore satisfaisant de la pyramide ! En tout cas, la vue sur la jungle est très belle, du vert à perte de vue. Les marches sont très glissantes, donc j’avoue, je n’ai pas hésité à descendre sur les fesses !

Les cénotes de Coba
La découverte des ruines de Coba prend une bonne partie de la journée. Quoi de mieux que de se rafraîchir après ces kilomètres à vélo en allant se baigner dans les cénotes proches de Coba ? À quelques minutes en taxi se trouvent les cénotes de Tamcach-Ha, Multum-Ha et Choo-Ha. Ils ont la particularité de se trouver dans des grottes souterraines !

J’ai adoré ma visite de Choo-Ha, auquel on accède en descendant un escalier sombre sous terre, pas très engageant. Mais une fois arrivé en bas, la grotte est époustouflante, couverte du sol au plafond de stalactites et de stalagmites. Le lieu était parfaitement désert et silencieux lorsque j’y suis allée. L’eau est fraîche et limpide, on peut y observer de petits poissons noirs lorsque personne n’est dans l’eau.

Une corde attachée à un rocher permet de se percher au milieu du cénote. Profitez de la vue et du silence, pour un moment très paisible. Si l’eau vous effraie un peu, je ne vous conseille pas de faire le tour du cénote à la nage. Un certain passage n’est pas éclairé et je m’attendais à chaque instant à être emportée au fond par un monstre préhistorique. Sur cette note joyeuse, je répète quand même que j’ai adoré ce cénote !

À savoir
Comment ?
Moyen de transport : Les ruines de Coba sont accessibles en taxi depuis Tulum.
À ma connaissance, les colectivo ne passent pas par Coba, je m’y suis donc rendue en taxi. L’entrée du site fait face au lac de Coba, dont la rumeur veut qu’il abrite des crocodiles. Je n’en ai pas vu, mais c’est sûrement vendeur pour la zipline qui le survole. Passée l’entrée, vous pouvez louer un vélo ou un triporteur, et les services d’un guide.
Quand ?
Heures d’ouverture : Les ruines de Coba et les cénotes sont accessibles de 8h à 17h.
Comme toujours, le mieux est d’arriver tôt pour devancer les groupes. Vous pourrez aussi profiter du site sans trop souffrir de la chaleur.
Combien ?
Frais d’entrée : 70 pesos pour les ruines et 60 pesos pour un cénote.
Il est également possible de payer un billet combiné pour l’entrée aux trois cénotes, pour 180 pesos.

En conclusion, les ruines de Coba sont une très belle balade pour les amateurs d’archéologie et de nature qui aiment prendre leur temps. Et si vous vous aventurez dans le cénote de Choo-Ha.
Alors, tenté-es de partir à l’aventure dans les ruines de Coba ?